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Le site de 23 hectares est une forêt de feuillus se développant naturellement et présentant un biotope remarquablement diversifié. D'après la carte de Ferraris, le site était déjà occupé au 18ème siècle par une forêt de feuillus et rivulaire.

 

On y trouve des espèces animales protégées, (par la directive européenne et la loi régionale de conservation de la nature) comme le muscardin, la couleuvre à collier, la salamandre. C'est un véritable réservoir de ces espèces, qui y abondent, alors qu'elles sont devenues rares ailleurs. Leur présence est un signe en soi de la biodiversité de ce bois. 

Les chênes et les bouleaux sont les arbres dominants de la strate arborée. Mais on y trouve également des vieux hêtres, des charmes, des peupliers trembles et plusieurs types d'aulnaies marécageuses. 

 

La strate arbustive est bien développée et très diversifiée. L'abondance du houx, des plantes qui poussent exclusivement dans les forêts de feuillus âgées, attire immédiatement le regard. Certains houx dans la forêt des Muscardins sont devenus de vrais arbres. En outre, la strate arbustive est constituée de sorbiers des oiseleurs,  de bourdaines, de saules marsaults, de noisetiers,…

 

La strate herbacée abrite une végétation caractéristique de la forêt ardennaise : myrtilles, bruyères, ronces, sceaux de Salomon, anémones des bois, mélampyres des prés, chèvrefeuilles, une palette variée de fougères,...

Comme avifaune, on y trouve les pics mar, noir et épeichette, le grand corbeau, le bouvreuil pivoine, le gros bec casse-noyaux, le gobe-mouche gris, le pipit des arbres,... de nombreux rapaces comme la buse variable, l'autour des palombes, l'épervier Europe, différents hiboux... Même la cigogne noire vient y pêcher.

 

L'herpétofaune rassemble la salamandre, la couleuvre à collier, 2 espèces de lézards et l'orvet fragile, 3 espèces de tritons,...

 

Divers papillons peu courants et les chauve-souris demandent encore une inventorisation précise.

 

Pour les mammifères, on peut nommer la martre des pins, le blaireau, le mulot à collier, le muscardin,...

 

Côté entomologie, quelques naturalistes soupçonnent la présence du  mythique lucane cerf-volant.

Un beau ruisseau de sources, Le Ry Pasteuri, traverse le site et donne aussi naissance à des petites étendues marécageuses. Les grenouilles, les tritons et les crapauds viennent y pondre leurs œufs au printemps et un peu plus tard dans l’année, la salamandre y dépose ses larves. La couleuvre à collier cherche ses proies, amphibiens et poissons, le long de la berge ou dans l’eau, étant une bonne nageuse. 

 

Les zones humides du Ry Pausteuri, où pousse une végétation typique de ce genre de milieu, sont des lieux propices à la reproduction des batraciens, et un terrain de chasse idéal pour les libellules.

 

La Truite fario est représentée dans le Ry Pasteuri, le Chabot y est sans doute aussi présent. C'est pourquoi la cigogne noire peut parfois être repérée.

Il y a différents milieux, qui sont des habitats favorables à des espèces animales variées: bois dense ou plus clairsemé, berges du ruisseau, marais (qui plaisent aux batraciens), aires de bruyères plus sèches (attirant les serpents et lézards), des zones buissonnantes...

Il existe beaucoup de raisons impérieuses qui justifient le classement de la forêt en réserve naturelle et il y a probablement d'autres espèces rares à découvrir, tant au niveau de la faune que de la flore. La zone n’a encore jamais été inventoriée.

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